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Résumé :
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Le point sur les apports des outils issus de la biologie évolutive (notamment de la phylogénie) à l’étude de l'origine des contes et des mythes : l’étude des relations de parenté entre les différentes versions d’un récit, l’exemple du "Petit Chaperon rouge", les limites de l’approche des "folkloristes" ; les méthodes de l’analyse phylogénétique des mythes et des contes (leur conversion en code binaire, la construction d’arbres phylogénétiques grâce à des méthodes statistiques), leurs avantages et leurs résultats, les perspectives qu’elles ouvrent quant à la reconstitution des mythes archaïques et à l’interprétation de l’art préhistorique. Encadrés : l’origine du mythe de Pygmalion, du récit afro-américain "La Bonne et la Méchante Fille", du récit africain "Le Message perverti" ; l’étude d’une scène de Lascaux en lien avec le récit de la "Chasse cosmique". Infographie : les trois temps de l'analyse phylogénétique.
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